Depuis l’avènement du parti au pouvoir tous les grands projets orientés l’ont dévié. Ce chef-lieu d’une région administrative demeure par malheur comme un trophée déjà acquis pour ce régime. toutes les préfectures qui relèvent de son autorité sont convenablement servies à des infrastructures dignes de ce nom. Au regard des autres grandes agglomérations du pays, elle est aujourd’hui à la traîne. Avec une population estimée à plus de 200.000 habitants la ville ne compte toujours que des édifices administratifs de l’époque coloniale.

Par conséquent, les bâtiments de TPI sont tous défectueux d’où les assises de cours se tiennent dans des bâtiments à toits ouverts. Quant à la résidence du gouverneur de la région elle est pratiquement inhabitable et abandonnée, la préfecture également abrite ses employés dans des conditions déplorables. La police, la gendarmerie régionale et préfectorale travaillent dans des conditions catastrophiques dues aux manques des abris adaptés aux services prêtés. Le délaissement de Faranah par le pouvoir RPG passe aussi par le manque de l’électrification et de l’adduction en eau potable.

En effet, le château d’eaux construit par la première République à la fin des années 70 n’est ni entretenu et est quasiment insignifiant pour satisfaire en eau potable une population qui est montée en flèche depuis des années. D’ailleurs, nous ne parlons pas aujourd’hui de cette matière qui constitue la vie.

Par ailleurs, notre Professeur Président nouvellement installé, a dans ses multitudes programmes de promesses fait nourrir la ville de quelques kilomètres de bitume de voiries urbaines. au résultat rien que de poussière provoquée par Kaba Guiter entraînant des maladies respiratoires.
Au finish nous exprimons notre gratitude au ministre Oyé Guilavigui qui, par son lien sacré avec une de nos sœurs de la famille Touré, a eu la gentillesse de donner une couche de rénovation à notre grande mosquée centrale même si cela ne répond pas à la dimension attendue mais c’est mieux que rien.
En suite la construction de cette fameuse route dite N1 Coyah-Dabola déviant ainsi la ville natale du GRAND SYLI. Aujourd’hui les usagers du tronçon Mamou-Faranah témoignent d’un calvaire inédit.
« En fin, un président doit honorer ses engagements et la préoccupation du peuple doit être son principale centre d’intérêt »
Par Camara Karifa