La falsification de la constitution du 22 Mars 2020 est pilule qui ne passe pas du tout. Depuis l’annonce de cette délinquance juridique par maître Pépé, plusieurs autres juristes et personnalités politiques ont dénoncé cet acte de « faux en écriture publique ». Malgré toutes ces dénonciations, la cour constitutionnelle s’est prononcée il y a quelques jours en rejetant la requête de 15 députés qui avaient dénoncé cette falsification.
Pour l’ancien premier ministre et président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, l’acte du président est une insulte à la conscience collective. L’ancien chef de file de l’opposition estime que : « La Cour constitutionnelle, en validant cette forfaiture, porte le coup de grâce à l’Etat de droit et à la démocratie dans notre pays »
Sur sa page Facebook, il s’est exprimé ainsi
« Soumettre un texte contraire à la Constitution et annoncer à cor et à cri son adoption par 91% du peuple alors qu’il n’en est rien est un parjure et une haute trahison dont s’est rendu coupable le Président de la République.
Promulguer, comme il l’a fait, un autre texte que personne n’a vu auparavant comme Constitution de la République est une insulte à notre conscience collective.
La Cour constitutionnelle, en validant cette forfaiture, porte le coup de grâce à l’Etat de droit et à la démocratie dans notre pays » a-t-il denoncé