La politique est l’art de gérer la cité, elle a des règles de conduite permettant à chacun de mieux vivre dans la cité. Mais ces derniers temps, le paysage politique guinéen traverse des crises qui pourrissent le vivre ensemble. Les autorités guinéennes ont à travers une politique de répression creusé le fossé entre partisans du pouvoir et opposants. Ces faits conduisent souvent à des violences (verbales ou physiques) dans les débats politiques guinéens.
Pour la présidente de la Guinée audacieuse, Domani Doré, dans le paysage politique guinéen, l’adversité politique s’est transformée en haine politique
« La HAINE à la guinéenne : tu n’es pas du même bord politique que moi. Je te hais. Tu ne penses pas comme moi. Je te hais. Je ne te connais pas, je déteste te voir exister. Je te hais. Tu refuses de me répondre quand je m’adresse à toi irrespectueusement, alors je te hais… L’AMOUR et L’ADMIRATION à la guinéenne #Politique Tu étais de la mouvance, tu viens avec nous dans l’opposition. Oh! Que Je T’aime. Tu étais de l’opposition, tu me rejoins à la mouvance. Je T’aime. Tu es brillant, mais tu es de la mouvance. Je ne peux t’admirer… » A-t-elle déclaré sur son compte tweeter
Pour la nouvelle députée, Il n’y a pas de honte à souscrire à l’amour et à la tolérance dans une démocratie. « Nos Humeurs n’ont pas effet de lois. Encore moins nos pincements de colère. Savoir changer pour changer les règles du jeu dans l’arène. La seule équation qui vaille, c’est l’effet conventionnel » a-t-elle conclu
Cette description faite par Domani Doré met en relief certaines caractéristiques du paysage politique guinéen. Un paysage marqué par des valeurs antidémocratiques