Revue de presse: Grève des enseignants. Tueries en Guinée Répression des manifestations politiques.

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Grève des enseignants, tueries en Guinée ou encore la répression des manifestations politiques voici les grands titres traités par nos confrères de la presse écrite cette semaine.

Répression des manifs politiques : la vie du Guinéen. ..《Baffoé》 Nous informons 《Le lynx》

Notre confrère commence par planter le décor《le 30 octobre, l’opposition  avait encore projeté de marcher du rond-point Tannerie à l’esplanade du stade du 28 septembre, avant que la police n’assiège le domicile de la petite Cellule Dalein Diallo. Le nombre de mort s’accroît, le bras-de-fer demeure, s’inquiète les défenseur des droits humains》. Poursuivant il dit ceci《A la différence des enquêtes, le décompte macabre suit bien son cours.  Dans l’impunité et l’indifférence des gouvernants et des gouvernés. En attendant la prochaine victime, les prochaines protestations politiques projetées Mercredi, ville-morte et marche le lendemain, 100 Guinéens ont été fauchés depuis l’entrée du Prési Alpha Grimpeur au palais Sékhoutoureya, le 21 décembre 2010. Sachant que la première victime, Zakariou Diallo, est tombée le 3 avril 2011 à Bambeto, lors de l’accueil de la Petite  Cellule Dalein Diallo de retour d’un séjour de repos en France après l’éprouvant round présidentiel. La dernière victime en date, Mamadou Cellou Diallo, 30 ans, a poussé le dernier soupir au même endroit, fauchée par une balle le 30 octobre à 13h. Père de deux enfants (le dernier a deux mois),transporteur entre Cona-cris et Labé(originaire de la sous-préfecture de Noussy), Mamadou Cellou Diallo n’était pas, à la différence des autres,《coupable de participation à une marche/manifestation politique》cette liberté constitutionnelle de plus en plus confisquée dont l’exercice en Guinée vaut la peine capitale》.Poursuivant notre confrère nous informe que《Amnesty s’inquiète 》. 《L’ONG recense dix-huit personnes tuées en 2018, dont trois par arme à feu au cours des deux dernières semaines. 《Une vidéo et des photos authentifiées montrent des membres, d’une unité d’élite militaire sur les lieux d’une manifestation. La voiture d’un dirigeant de l’opposition a été touchée par un projectile》.Et Amnesty d’appeler les autorités à  prendre《toutes les mesures nécessaires pour protéger le droit de réunion pacifique et veiller à ce qu’ aucune autre personne ne perde la vie à cause de la violence de tous les côtés, notamment des excès meurtriers des forces de Sécurité 》. L’ONG  invite les autorités à diligenter des enquêtes sur les personnes soupçonnées d’avoir commis des violations des droits humains dans le contexte des manifestations 》.

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Dansa Kourouma sur la grève des enseignants : ça coince encore Parce qu’il y’a un problème d’égo titre 《Le standard 》. Le mot d’ordre de grève lancé depuis le 3 octobre dernier par le SLECG perdure toujours et pour le Président du Conseil national des organisations de la société civile 《Ça coince Parce qu’il y’a un problème d’égo 》Nous apprends notre confrère 《Pour lui cette crise n’est plus institutionnelle mais plutôt une crise personnelle.《Il y’a une forte odeur de sensation de personne qui est dans cette crise. C’est pourquoi quand vous rencontrez des gens…ce n’est pas, ce n’est pas ce qui se dit autour de la table qui est réel. 》conscient de n’être pas un médiateur de la crise il précise 《Parce que j’ai estimé que ça coince, si une personne ne prend pas le risque de se lever, on ne trouvera jamais la solution》Toujours sur les négociations, l’activiste de la société civile a laissé entendre qu’il a l’impression que les 8 millions que demandent le syndicat de l’éducation sont bel et bien négociable.Il souligne qu’il est insensé de se cramponner sur les 8 millions 《Il ne faut pas que ça soit un problème de personne. Nous avons tous des enseignants dans nos familles, nos enfants doivent aller à l’école.  Donc, ce n’est pas un problème de personne, ce n’est pas le problème de Soumah ni de Kassory. C’est un problème qui touche un corps social important sur fond d’injustice sociale qui n’est plus à cacher. D’autres vont à l’école, d’autres ne vont pas, pourquoi 》. S’interroge-t-il》conclut notre confrère

Tueries des militants de l’opposition : Cellou Dalein appelle à la résistance titre 《la Lance》.

《L’Union des forces démocratiques de Guinée, UFDG a tenu sa traditionnelle assemblée générale, le 3 novembre à son siège de Commandayah. Au lendemain de l’enterrement de deux autres victimes, militants et responsables du parti étaient remontés à bloc. Cellou Dalein Diallo, le président de l’UFDG à fait feu de tout bois : meurtres des militants de l’opposition lors des manifestations politiques, la grève des enseignants, les départs au sein de l’opposition. 《Nous avons enterré hier Mamadou Cellou Diallo et Mamadou Samba Diallo. Le 1 er avait 30 ans, marié, père de deux enfants dont un de trois mois. Beaucoup se sont demandé pourquoi je n’ai pas pris la parole après l’enterrement.  J’étais  dans une forte émotion, je ne voulais pas l’exposer aux militants. Cent guinéens abattus par ceux qui sont chargés d’assurer leur sécurité.  Ils ont laissés des veuves, des orphelins, des familles. Aucun d’entre eux n’a eu droit à une compassion.  Ceux qui tuent savent qu’ils bénéficient de la protection du président de la république. Maintenant,  ils veulent rendre l’UFDG responsable de ces meurtres.  Les Guinéens et les familles des victimes savent qui est l’auteur de ces meurtres 》. L’opposant est persuadé que tous ces agissements sont fait pour qu’il renonce à son 《combat 》,  mais il est loin de baisser les bras et plus déterminé 》

Les femmes de l’opposition,  debout contre les tueries: 《Nous ne devons plus nous asseoir》nous informons 《le démocrate 》.

《Des femmes de l’opposition républicain ont tenté de battre le pavé, le jeudi dernier, sur l’itinéraire Donka-ministère de la sécurité, ont pris part à l’assemblée générale de l’UFDG, Ce samedi 3 novembre. Leur vice- présidente  s’est exprimée devant les militants et sympathisants du parti de Cellou Dalein Diallo. 《les femmes ont décidé de marcher, elles l’ont fait. Malgré le déploiement de nombreux gendarmes, elles ont quand même pu passer leur message. Malheureusement, ces gendarmes se sont saisi des pick-up et tout ce qu’ils avaient pour nous barrer la route. Nous avons été empêchées d’arriver chez le ministre de la sécurité et de la protection civile. 》conclut Mme Bah》



Journaliste, Correspondante à Conakry