Le pays a connu ces derniers jours des violences politiques qui sont consécutives à l’installation des administrateurs locaux. Ces violences ont provoqué de plusieurs centaines de blessés, des pillages tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Le président de l’Institution nationale indépendante des droits humains (INIDH), Dr Alya Diaby appelle les citoyens et les responsables politiques à la retenue. Et aux forces de l’ordre à ne faire usage que des armes conventionnelles dans le maintien d’ordre.
Si nous prenons le cas de Kindia «le 16 de ce mois, on avait envoyé deux commissaires y compris le vice-président pour nous rapporter les éléments concernant cette crise politique. C’est à l’occasion de la mise en place des conseils élus que les parties prenantes ont commencé à discuter et qu’il y a eu trahison. Le candidat de l’Ufdg n’a pas accepté l’élection du candidat de l’UDG. C’est ce qui a amené les citoyens civile à se bousculer chacun soutenant son parti. C’est ce qui a entraîné près de 40 blessés reçus à l’hôpital. Et 3 concessions ont été détruites, des boutiques vandalisées. Mais, personne ne nous a dit que la police ou la gendarmerie s’est mal comportée d’un moment à une autre. Nos envoyés ont eu la chance d’assister à une grande réunion de réconciliation pour le retour de la stabilité dans la ville», a souligné Alya Diaby avant de déplorer également le cas de Conakry.
«Pour le cas de Conakry, on a mené les enquêtes sur le mort de Ibrahima bah. On nous a donnés deux versions différentes. Pour les uns, la victime a reçu une balle tirée par les membres de la Brigade anti criminalité (Bac 4). Pour les autres, il a reçu une balle perdue. Mais, il nous faut le rapport médical pour distinguer les deux versions>>.
Pour finir, le président de l’INIDH appelle les citoyens et les leaders politiques à la retenue. Il invite les autorités au respect du droit et aux forces de l’ordre d’agir conformément à la loi en utilisant les armes conventionnelles dans le maintien d’ordre