La grève lancée par les syndicats libres et enseignants chercheurs de Guinée (Slecg) prend de l’ampleur. Les cours ne sont pas effectifs dans la plus part des établissements visités par notre rédaction.
Au lycée Coleah, situé dans la commune de Matam, l’on a constaté n’a peu d’affluences des élèves dans les salles de classes. Pour une vingtaine de salles de classes, c’est une seule salle qui contenait des élèves qui étaient au nombre de 4 dont une fille. Interrogé sur la situation qui prévaut dans l’éducation les élèves déplorent et interpellent les autorités.
<< Certains enseignants sont là mais les élèves ne sont pas. C’est ce qui n’est bon. Nous, nous voulons étudier vraiment >>, a indiqué Agnesse Gpogoumou élève en terminal sciences sociales.
Pour le censeur de ce lycée, face à cette situation, c’est seule les deux protagonistes qui peuvent dénouer la crise.
Quant au proviseur, il n’a pas voulu s’exprimer à nos micros, car, selon lui nous parlons de la même chose tous les jours.
Les enseignants présents étaient seulement des contractuels envoyés par les autorités pour combler le vide des titulaires.
A quelques mètres du lycée, on a l’école primaire de Lanseiboumyi, composée de 20 salles de classes dont 18 opérationnelles. Parmi ces 18 salles de classes c’est dans une seule salle où on a constaté la présence des élèves.
<< Moi j’accuse les parents, ils ne laissent pas les enfants venir à l’école ? On les a dit qu’il y’a un dispositif sécuritaire. Par rapport à hier lundi nous disons que c’est mieux aujourd’hui, on a une salle de classe remplie des élèves. Je sais que la grève des syndicats impact beaucoup sur la reprise mais les protagonistes doivent s’entendre pour l’avenir des enfants. Je suis enseignante quand on parle de 8000000 ça me concerne aussi, mais je voudrais que les uns et les autres se comprennent pour que les enfants reprennent les cours c’est l’essentiel pour moi>>, nous a laissé entendre Mariale Condé cheffe section pédagogique enseignement fondamental à la DCE de Matam.
Tout prêt de cette école primaire se trouve le collège, l’on a constaté les mêmes faits
Interrogé le directeur communal de l’éducation de Matam, n’a pas voulu répondre à nos questions.
Nous y reviendrons
