SEKOU TOURÉ, KWAMÉ NKRUMAH, MODIBO KEITA , RÉINCARNÉS DANS LA CONSCIENCE DE LA JEUNESSE AFRICAINE( Khalil Djafounouka Kaba)

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De plus en plus de chefs d’Etat mais également de jeunes africains portent le rêve du trio Sekou-Nkrumah-Modibo: celui de voir l’Afrique débarrassée de la plaie, que dis-je, du cancer du néocolonialisme français. Il s’agit bien évidemment des présidents : Assimi Goita du Mali , Ibrahima Traore du Burkina Faso, du Général Tchani du Niger, du tandem Bassirou Diomaye Diakhar Faye et Ousmane Sonko, de Kemi Séba, Fatou Dione, Nathalie Yamb, Didier Awadi, Oyé Guilavogui, Ras Bath , Cheick Fadel Baro, Charles blégoudé etc….
Tous pronent tout simplement la rupture comme l’ont fait il y a 65 ans un certain Sekou Toure, Modibo Keita et le Dr Kwame Nkrumah.
Fini l’Afrique dominée, place à l’Afrique souveraine , digne et débout.
Faut il rappeler à la jeune génération malmenée et perdue dans le mensonge véhiculé par l’ancien colon que des phases douleureuses ont ponctué cette période de l’Afrique dominée notamment la colonisation, période qui s’est étalée sur soixante années aux effets très lourds. L’histoire africaine est confisquée ; le continent n’est plus maître de son destin, sommé d’intégrer l’histoire des colonisateurs. L’Afrique des empires et des royaumes est effacée au profit d’une organisation méthodique et rationnelle imposée de l’extérieur et gérée par les nouveaux occupants.
Aujourd’hui avec le reveil des consciences de la jeunesse progressiste africaine , la France, et plus généralement l’Occident sont entrain de se rendre compte que la situation a changé, et que l’époque où leurs méthodes et projets prévalaient est déjà révolue. Les traumatismes accumulés ont fini par éveiller les esprits, secouer les torpeurs, libérer les énergies.
L’Afrique est souveraine et le restera. La jeune garde africaine s’en est fait le chantre, elle ne baissera pas les bras. Partout, le rejet de l’approche néocoloniale, ses méthodes, ses projets commence à se faire sentir partout dans les ex-colonies françaises : d’où l’expression SENTIMENT ANTI-FRANÇAIS.
Comme en 1958, l’Afrique a décidé de tracer sa propre et de traiter d’égal à égal avec n’importe quel pays ou continent. Ce combat irréversible sera mené avec détermination jusqu’à la victoire finale.
« L’esclave qui est incapable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort » disait l’homme intègre , Thomas Isidore Noel Sankara.
Vive l’Afrique libre où nos enfants travailleront et inventeront et fabriqueront et concurrenceront le reste du monde. Si cela ne t’intéresse pas alors tu as les chaînes d’esclavage dans ta tête.
Khalil Djafounouka Kaba



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