Fodé Baldé sur le discours de Doumbouya à l’ONU: «les questions qu’on voulait entendre sont les questions du retour à l’ordre constitutionnel »

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Le responsable de communication de l’Union des Force Républicaines, (UFR) s’est prononcé sur le discours de Colonel Mamadi Doumbouya à la 78è assemblée générale des Nations unies.

Selon Fodé Baldé, Colonel Mamady Doumbouya gagnerait mieux à ne pas emboîté les pas de son prédécesseur le Capitain Moussa Dadis Camara.

Puis, il renchérit en affirmant que c’est grâce aux valeurs démocratiques que le Col Mamady Doumbouya a pu prendre part à ce grand rendez-vous des Nations-Unies et donc, il devrait respecter son discours du 05 septembre 2021.

«le discours du 05 septembre 2021, ne correspond pas au discours tenu le 21 septembre 2023 par le Colonel Mamady Doumbouya, c’est du parjure.

Aujourd’hui, le capitaine Moussa Dadis est en train de payer de ses actes, donc Mamady Doumbouya est responsable de ce qui se passe en Guinée. Sachant que le Col a fait un bon moment en France êtes vous sûr qu’il puisse dire quelque chose contre elle ? Nous avons cru en une valeur qui est la démocratie alors nous devons accepté les vertus de cette démocratie là, parce que c’est grâce à elle que le Col Mamady Doumbouya a pu se rendre aux États-unis pour s’exprimer au nom de la nation. Si c’était par la force, il n’allait pas aller s’exprimer à la tribune des Nations-Unies. Quand il s’est prononcé après le coup d’État du 05 septembre 2021 en disant que c’est à cause des manquements que les Guinéens amoureux de la démocratie sont sortis nombreux pour l’acclamer pensant qu’il allait nous faire vivre notre aspiration.

Il faut donc savoir qu’il faut respecter sa parole parce que c’est sacrée».

De poursuivre : «Si nous rêvons d’une Guinée dans laquelle nous avons la voix au chapitre, il faut se battre pour la démocratie, parce qu’il y a d’autres qui l’ont fait avant nous. Donc, il nous faut du courage de l’abnégation parce que ce pays là nous l’avons en commun, parce que nous sommes tous Guinéens.

Les questions qu’on voulait entendre aborder sont des questions du retour à l’ordre constitutionnel et il aurait pu convaincre la CEDEAO qui respecte toutefois les valeurs démocratiques en vue d’obtenir des fonds pour le déroulement des élections».

Aboubacar M’mah Camara



Toronto, Ontario, Canada