« Nous avons été laissés pour compte. Nous voulons un traitement égalitaire… » les sages de Beyla au Gouvernement

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Beyla est la dernière étape de l’immersion gouvernementale en région forestière. Ce samedi 28 mai, la ville a porté à son tour ses préoccupations à l’attention du Premier ministre Mohamed Béavogui.
En présence des autorités administratives, élus et jeunes, le porte-parole des sages Loncenou Kourouma a lancé : « Nous avons été laissés pour compte. Nous voulons un traitement égalitaire avec les autres préfectures du pays ».


Pour clarifier ses propos, le quinquagénaire se lève de son siège et d’un français clair explique : « Nous avons soutenu à la mesure de nos forces tous les gouvernements qui se sont succédé. A la célébration de l’an 55 de l’indépendance, sur les 6 actions qui avaient été accordées à la ville, une seule a été menée à terme. Le préfet, notre première autorité est en location. Nous ne méritons pas cela. Le bitumage nous a été promis. Mais jusqu’ici rien. On nous parle d’autosuffisance alimentaire, c’est possible. Nous demandons des moyens mécanisés de production : des tracteurs, moissonneuses-batteuses, des produits phytosanitaires ».
Le premier vice-maire de la commune, Bangaly Kourouma, la quarantaine révolue est intervenu dans le même sens : « Nous sommes les frustrés ».
Les sages ont ensuite exprimé leur soutien au CNRD et au Président de la Transition en qui, ils placent leur espoir de changement réel.
Le Premier ministre a rassuré transmettre fidèlement les besoins d’infrastructures de la ville de Beyla. « J’étais très touché par l’appel du porte-parole des sages » a dit Mohamed Béavogui avant de prendre la direction de la Haute Guinée pour une nouvelle semaine d’immersion.
Cellule de communication Primature



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