Ce jeudi s’est ouvert à Conakry, le premier congrès de la société Guinéenne de médecine légale et de santé, sécurité au travail.
Avec 03 axes principaux à savoir: La problématique de la prise en charge des violences sexuelles, la prévention des risques professionnels en milieu de travail et le covid-19 en milieu de travail. Cette rencontre mobilise autour des médecins guinéens plusieurs invités guinéens et étrangers.
Dans son allocution, Pr Hassane Bah, médecin légiste à expliqué les motivations qui ont prévalues à l’organisation de cet évènement. Avant de parler des conséquences des violences sexuelles sur les femmes.

《Les agressions sexuelles représentent plus de 30% des consultations de victimologie en médecine légale et 70% de ces victimes ont moins de 12 ans, l’âge prépubère de ces enfants les expose a des complications anatomiques ( des déchirures et quelques fois de perforations recto-vaginales mais aussi infectieuses, bactériennes et virale y compris le VIH》 explique t-il

Pour sa part le parrain de l’événement Pr Amara Cissé s’est réjoui de la tenue de cet événement. Après avoir remercié les organisateurs, s’est exprimé en ces termes: 《 Ce congrès constitue une réelle opportunité pour le professionnels de santé de ces deux domaines des sciences médicales, en plein essor pour se retrouver, discuter des grands enjeux, des grandes problématiques que soulèvent l’exercice de la médecine légale et de la santé du travail en République de Guinée 》souligne t’il . Poursuivant il précise : 《 En Afrique , particulièrement en Guinée, de nombreuses conférences ont bien centré la problématique des violences sexuelles et les débats ont permit de ressortir l’ampleur du fléau. Quant aux risques professionnels, ils continuent de préoccuper les organismes en charge de la protection sociale. De plus en plus de décès professionnels sont enregistrés, les données sont alarmantes et en dessous de la réalité tant il est difficile d’établir des statistiques dans les secteurs dit informels》
La rencontre s’étendra sur 02 jours et permettra d’aborder toutes le facettes liées aux violences sexuelles mais aussi aux accidents de travail et le covid-19.