Ce mardi après les leaders politiques, les représentants des coordinations nationales et les religieux, le président du CNRD a échangé avec les acteurs de la société civile guinéenne. Le président de la transition Guinéenne a débuté son allocution par rendre hommage aux acteurs de la société civile : 《 Je suis heureux de vous rencontrer ce matin. En effet sans aucune démagogie, le rôle du mouvement citoyen n’est plus à démontrer dans notre pays. Depuis les événements de janvier février 2007, la société civile guinéenne n’a cessé de donner ses avis sur tous les sujets d’intérêts nationaux. Que vous soyez tous en remerciés. En cette phase très exaltante de l’histoire de la Guinée, le CNRD aura besoin de la société civile guinéenne au même titre que les autres composantes des forces vives sinon même plus》souligne le Colonel Mamady Doumbouya. Poursuivant il rajoute:《Je vous invite humblement mais fermement à vous hisser à la hauteur des enjeux du moment. Vos arbitrages seront indispensables pour trouver les compromis nécessaires entre différents acteurs aux intérêts souvent divergents. Pour ce faire je vous demande sincèrement de mettre les egos de côté et de privilégier notre pays la Guinée, notre patrie à tous. Les divisions et les querelles intestines observées au sein du mouvement citoyen ces dernières années avaient commencé à entacher votre crédibilité aux yeux de l’opinion.
Le CNRD attends avec impatience vos propositions sur la conduite de la transition. Ensemble nous pouvons inscrire une nouvelle ère et surtout pour une nouvelle page de la Guinée pleins d’espérance et de bonheur pour tous les guinéens》.
Le président de la transition Guinéenne promet d’être à l’écoute de tous《Personnellement je serai à l’écoute de tout le monde, de tous les guinéens pour la réussite de la transition. Que chacun nous comprenne. C’est notre dernière chance, je dis bien notre dernière chance à nous cette génération. Nous n’avons pas droit à l’erreur, ratisser large, envoyez-nous des propositions pertinentes, cohérentes et adaptées aux maux dont notre chère partie à tant souffert. Il s’agit de la refondation cette fois ci car nous ne venons pas bricoler. On ne vient pas pour bricoler, nous allons tous ensemble refonder ce pays-là qui a tant souffert》. Conclut-il