Tenu à Conakry ce mercredi d’un atelier d’évaluation du plan d’action de la carte communautaire de performance des services publics. Réalisé grâce à l’appui financier de l’USAID et exécuté par NDI (National Democratic Institute). En plus des représentants de l’USAID, du NDI, des autorités communales de Kaloum, Ce conclave a aussi connu la participation des responsables de Kaloum.
Kaloum, Boffa et Boké constituent les phases pilotes de cette étude. Le processus d’élaboration de la carte communautaire de performance a commencé par un diagnostic participatif ayant regroupé les différentes couches sociales de la presqu’île de kaloum ceci pour s’assurer de la mise en œuvre et de l’exécution des actions planifiées.
Président de la rencontre, le directeur résident du Ndi après avoir souhaité la bienvenue se dit déjà satisfait de la façon de procéder. « Aujourd’hui, nous sommes à l’évaluation de Kaloum. Il y a déjà une satisfaction qui se dégage parce qu’au-delà de fournir des services publics, la carte communautaire de performance permet aux citoyens de participer à la réalisation de ces prestations et renforce la satisfaction des besoins. Ce qui est également important c’est l’inclusion. A ce niveau, tous les groupes sociaux sont pris en compte notamment les jeunes, les femmes, les personnes vivants avec un handicap, les personnes âgées et les prestataires des services publics qui, généralement, travaillent étroitement avec les autorités publiques》 précise-t-il. Poursuivant Paul Amegakpo rajoute:《L’initiative permet de renforcer la gouvernance participative à la base et faire en sorte que les citoyens trouvent leurs comptes dans la manière dont les services sont rendus. Notre réunion permet de poser un certain nombre de questions. Il s’agit de savoir pourquoi certaines activités ont été réalisées et pourquoi d’autres ne l’ont pas été. Et aussi comment faire pour réaliser les activités qui ne l’ont pas été et maintenir une bonne performance sur les réalisations faites. Ces questions semblent assez simples, mais rigoureuses dans la mesure où en janvier dernier, il y avait eu une série des questions : quoi, qui, quand, pourquoi et comment, avec qui et avec quoi ? Tout ceci a permis de poser un diagnostic clair ».
Axé principalement sur cinq problématiques à savoir: Taux de chômages élevés, Insalubrité au niveau de la commune, Faible niveau et abandon scolaire des jeunes, Faible gratuité de la césarienne et insuffisance des structures sanitaire dans les écoles, Insuffisance d’assistance aux personnes vivant avec un handicap.
Au nom de Mme la Mairesse de kaloum, le 1er vice-maitre a loué les efforts des différents partenaires techniques et financiers pour le choix porté sur sa commune comme phase pilote de ce programme.
Au terme des travaux l’évaluation sera faite et permettra une nouvelle planification des activités en fonction des réalités et préoccupations des populations de la presqu’île de Kaloum.