COVID 19 : un mal qui arrange des chauffeurs de taxi à Conakry (constat)

Depuis la prise des mesures de prévention contre la pandémie de coronavirus par le gouvernement en demandant aux chauffeurs taxis de prendre seulement trois passagers derrière et un devant, se déplacer aujourd’hui à Conakry est devenu un casse-tête pour les usagers.
À part les difficultés que rencontrent les usagers pour l’obtention du véhicule de transport en commun, l’augmentation du prix du transport est devenue un autre obstacle aujourd’hui à Conakry pour ceux qui se déplacent d’un point A à un point B.
Officiellement fixé à 1500 gnf par tronçon, les usagers payent le double de l’ancien tarif depuis le décret annonçant l’état d’urgence sanitaire pour éviter la propagation du coronavirus en république de Guinée. Par exemple, de Matoto rondpoint au km 36 les chauffeurs de taxi réclament 10 000 gnf par personne.
Ibrahima Sory Barry, chauffeur, explique les raisons qui lui poussent à augmenter le prix de transport. « avant, le transport entre Matoto et km 36, le tarif était à 4 500 gnf par personne, et on prenait quatre passagers derrière et deux devant , maintenant avec ces mesure de prévention de coronavirus , on demande 10000 gnf par personne par ce que le gouvernement n’a n’a envisagé aucune mesure d’accompagnement. Dans les autres pays victime de coronavirus, leur gouvernants ont pris des mesures d’accompagnement, une manière d’assister leur population, mais en Guinée rien n’est prévu par l’Etat pour accompagner les pauvres citoyens. Normalement le président Alpa Condé devrait diminue le prix du carburant à la pompe a cette période de crise sanitaire», annonce-t-il.
À date, la Guinée a enregistré 22 cas confirmés et plus de mille contacts dans tout le pays.
Aboubacar M’mah Camara