Enquête AGSP : 52.7% des enquêtes sont contre le changement constitutionnel et 27.1% pour

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L’association guinéenne de sciences politique (ADSP) a mené une enquête de terrain sur la participation des guinéens à la vie politique du 30 Décembre 2019 au 06 janvier 2020.

Pour l’association guinéenne de sciences politiques, « Cette enquête s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Identification des Facteurs de Risques de Violences Électorales ». Ce programme consiste à la mise en place d’un baromètre de facteurs de risques électoraux et de mécanismes de mitigation (BAFREM). L’objectif général de cette enquête est de comprendre l’état de l’opinion sur la participation des citoyens à la vie politique, leurs perceptions sur la réforme constitutionnelle et sur la gouvernance du président de la République. » Autrement dit, le but de l’enquête était de tenter de comprendre et d’expliquer la perception des guinéens vis-à-vis de certains faits de la vie politique actuelle

L’analyse a mis en relief le ressenti des enquêtes par rapport à la question brulante du moment : Changement de constitution : Selon les résultats du terrain : « Sur la question de la nécessité d’adoption d’une nouvelle Constitution, un peu plus de la moitié des citoyens, soit52.7% interrogés à Conakry, pensaient en décembre 2019 qu’il ne fallait pas du tout changer la Constitution actuelle. A l’inverse, 21.7% pensaient qu’il fallaitpensaient qu’il fallait la modifier et20.2% affirmaient qu’il fallait la modifier ou la changer totalement. »

Les mêmes études montrent que la tendance pour le vote des candidatures « jeunes et femmes »  est déterminante dans les intentions de votes

« Les électeurs sont principalement disposés à voter pour des candidats jeunes. L’étude révèle cette tendance: 71.6% des enquêtés disent être disposés à voter pour un jeune aux prochaines élections. » Et plus de la moitié des enquêtés se dit prête à voter pour une femme : soit 55.4%

A noter que l’enquête a porté sur un échantillon de 1000 personnes en âge de voter dans les 5 communes de la capitale. Elle a duré une semaine.

Source : Association guinéenne de sciences politiques



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