Le quatrième acte de l’appel à manifester aura lieu ce jeudi 14 Novembre à Conakry et dans plusieurs villes du Pays. Après le 14, le 24 octobre et le 07 Nombre, le FNDC demande à tous les opposants au changement de constitution d’exprimer leur ras-le-bol à travers une grandiose manifestation ce jeudi. S’il est vrai que ces différentes ont été autorisées, force est de constater que l’itinéraire a été souvent modifié. Pour maitre Traoré, ce changement récurrent de l’itinéraire par les autorités administratives n’est pas un fait du hasard, c’est pour juste pousser le FNDC à la faute.
Il s’est exprimé ainsi.
L’interdiction implicite de manifester dans certaines parties de Conakry se traduisant par de fréquentes modifications d’itinéraire décidées par les autorités administratives locales vise à pousser le FNDC à la faute. C’est probablement dans le but de justifier une nouvelle fois la dispersion violente des manifestants.
La coordination du Mouvement ne doit pas tomber dans ce piège. Il est préférable d’exiger des autorités locales qu’elles motivent, comme le dit la loi, leurs décisions pour qu’elles fassent l’objet de recours.
Le combat dans la rue doit se conjuguer avec le combat juridique. Les maires doivent se rendre à l’évidence que leurs pouvoirs ne sont pas illimités en matière de gestion des manifestations sur la voie publique. Dans cette lutte pour l’affirmation des droits et libertés des citoyens, la Justice a un rôle important à jouer.
Maître Mohamed Traoré