LIGUE DES CHAMPIONS – Le PSG a signé une opération idéale en confirmant son beau succès contre le Real Madrid (3-0) sur le terrain de Galatasaray (0-1). Dans un contexte bouillant et sans leurs stars offensives, les champions de France ont fait preuve de maturité. Comme souvent maintenant à ce moment de l’année.
Le jeu :
Paris a géré ce match. Sans forcément en faire beaucoup. Mais avec expérience. Le début de rencontre, marqué par un pressing haut, laissait pourtant entrevoir de belles promesses. Mais Angel Di Maria n’a pas su concrétiser et les Stambouliotes ont alors haussé le ton sur le plan de l’agressivité. Sans forcément mettre en danger des Parisiens sereins et bien en place. Et après avoir longtemps buté sur Fernando Muslera, les hommes de Thomas Tuchel ont finalement fait la différence en jouant intelligemment dans les petits espaces.
Les joueurs : Di Maria, quelle activité !
On peut retenir deux choses du match d’Angel Di Maria. Ses ratés face à un excellent Fernando Muslera. Ou ses déplacements subtils pour se démarquer et trouver les bons espaces. La deuxième option colle mieux à son match tant l’Argentin a démontré une nouvelle fois qu’il était en forme dans ce début de saison. Si le trio parisien au milieu a encore répondu présent notamment Marquinhos pour son impact et Marco Verrari pour ses passes d’orfèvre et son timing, Thiago Silva a lui signé un match solide en défense centrale. Pablo Sarabia et Mauro Icardi ont eux sauvé leur copie de la plus belle des manières : en étant décisifs.

Le tweet :
Pas d’Edinson Cavani ? Ni de Neymar ou encore de Kylian Mbappé, rentré seulement en fin de match ? Pas grave. Le PSG possède maintenant un autre finisseur. Et s’il n’est pas encore au sommet de sa forme comme l’a illustré sa prestation, il s’est chargé de le démontrer avec un but de finisseur pur, son premier avec le PSG.
» Soirée parfaite par rapport aux résultats aussi de Bruges et du Real, 2-2, qui nous permet d’avoir quatre points d’avance en tête. Pour le reste ici, on savait que ça allait pas être évident, on a vu l’apport du douzième homme avec une ambiance qui s’intensifie à chaque possession de balle, ça joue psychologiquement pour l’équipe à domicile. Donc systématiquement on encaisse. Mais pour le reste, je suis vraiment content de l’équipe. On s’est battus, on a été aux duels, on a résisté et on a eu un tas d’opportunités. Ça aurait pu être 0-2 et même 0-3 à un moment et finalement voilà. La mentalité était là et c’est le plus important. »
La question : Que faut-il retenir de ce match ?
Même sans ses stars Kylian Mbappé, Neymar ou encore Edinson Cavani, le PSG possède une vraie équipe avec de sérieux arguments. Ça, on le savait déjà depuis la démonstration face au Real Madrid (0-3) lors de la première journée. Si le spectacle n’a pas été du même acabit ce mardi soir, on a revu les mêmes ingrédients avec une défense solide, un milieu prometteur et un Di Maria en jambes. Mais cette fois, la formation parisienne a surtout affiché son expérience.
Habitué à ces joutes européennes de l’automne, Paris a ainsi fait preuve d’une belle maturité pour l’emporter dans ce contexte pas si évident. Bien sûr, l’équipe stambouliote n’a rien d’une terreur sur le papier. Mais soutenue par son public bouillant dans l’un des stades les plus chauds d’Europe, elle a tenté de bousculer les Parisiens, qui ont parfaitement géré cette situation.
S’ils ont connu quelques petites frayeurs en fin de match, ces derniers n’ont en effet pas tremblé. Et ils ont su trouver la faille en variant leur jeu. Après avoir accumulé les ballons dans le dos de la défense – point faible des Turcs -, ils ont ainsi combiné dans les petits espaces pour faire enfin trembler les filets. Et signer une opération idéale à l’issue d’un match maitrisé sans ses vedettes offensives. Sans être étincelants comme ils avaient pu l’être contre le Real. Mais avec la mentalité et la maturité d’une équipe rôdée à ces matches automnaux. En attendant de le faire aussi au printemps ?
Source Eurosport