La problématique liée à l’assainissement de la ville de Conakry est un véritable défi pour le nouveau ministre de l’assainissement et de l’hydraulique en ce sens que la Ville de Conakry croule sous des tonnes d’ordures et de manque d’égouts pour l’évacuation des eaux usées depuis belles lurettes. Ce phénomène est encore marqué dans les marchés, ou les femmes vendeuses sont exposées à de sérieux risques sanitaires.
A l’image des autres marchés de Conakry, celui de Gbessia et Bonfi sont exposés à un véritable danger lié aux ordures qu’ils produisent et à la boue en cette saison hivernale.
Pendant cette période, ces ordures dégagent des odeurs nauséabondes et cela constitue un risque pour la santé. Ces vendeuses sont exposées à de nombreux problèmes sanitaires, en côtoyant non seulement les tas d’ordures, mais aussi de la boue à longueur de journée.
Conscient de cet état fait en cette saison pluvieuse, ces femmes lancent un appel aux autorités, afin de revoir cette situation. Pour une vendeuse interrogée au marché Gbessia, ce problème devient de plus en plus inquiétant et demande aux autorités de leur venir en aide. << Nous souffrons en cette saison pluvieuse, nous nous asseyons dans la boue pour revendre, chose qui n’est pas normal pour nous les vendeuses mais aussi pour les clients >>
Il faut noter que cette situation devient très inquiétante dans la mesure où elle représente un véritable danger pour la santé des vendeuses mais aussi des clients.