Ce scénario ressemble à un match de football entre un favori (gouvernement) et un outsider (mouvement Amoulanfé, FNDC). Mais Comme souvent dans un match de foot, une fois que le coup d’envoi est donné, les deux équipes partent sur le même pied d’égalite, et dans bien des cas, la gagnante est celle qui respecte le foot en jouant en équipe de la première à la dernière minute.
Malgré que le combat soit pour l’instant virtuel, le mouvement Amoulanfé(FNDC) semble gagner cette première bataille. Et le même scenario risque de se répéter sur le terrain.
Dans ce combat très déséquilibré entre Amoulanfé et Alanmanè, le premier a trouvé la recette miracle pour déstabiliser son adversaire en l’assommant d’un coup KO. L’initiative était osée, mais elle a porté ses fruits en ce sens que la publication de la liste a traumatisé le camp adverse, et a provoqué des failles au sein de sa défense qui ont permis aux attaquants d’Amoulanfé d’ouvrir le score.
Très adroits devant le but adverse Ces attaquants qui s’appellent le (27 et le 154), sont inchangeables et capables de transpercer n’importe quelle défense adverse. Malgré que le foot soit parfois imprévisible, mais avec cet avantage et les balises dont dispose le mouvement Amoulanfé,FNDC, le combat serait presque gagné. Cette tactique gagnante très inspirée a poussé l’équipe adverse à adopter une autre façon de jouer après la reprise.
Dans leur vestiaire, leur coach a tenté de dénigrer l’équipe adverse au lieu de trouver la bonne formule : « La majorité présidentielle constate, par ailleurs, avec stupeur et indignation que beaucoup de ceux qui se réclament de la société civile, devenue une véritable nébuleuse et le réceptacle de toutes les médiocrités et de toutes les transgressions, ont tous un passé trouble et un parcours personnel plus trouble encore incompatibles avec leurs prétentions d’aujourd’hui et le rôle qu’ils voudraient jouer demain. Peut-on parler, au nom du peuple, sans avoir reçu son mandat, à travers le suffrage universel ? Depuis quand la minorité dit-elle faire la Loi dans un pays et dicter sa volonté ». Au même moment, l’un des coachs du mouvement Amoulanfé Aliou Bah a tenté de galvaniser les soldats de son équipe à travers un discours responsable « le plus important, c’est l’état d’esprit de nos compatriotes (joueurs)… qui ont mis en place des initiatives qui ont un impact positif sur l’état d’esprit de nos compatriotes… cet état nous font croire que nos compatriotes seront réagir au moment opportun… dans ce jeu de rapport de force, nous avons toutes les chances pour ne pas que le pays bascule ». Autrement dit, l’équipe de la légalité a toutes les chances de remporter la victoire.
En dépit de ce changement de stratégie, le mouvement Amoulanfé n’a pas changé sa façon de jouer. On ne change pas une équipe qui gagne dit-on. Même s’il reste encore le match retour, mais les soldats de la légalité sont droits dans leurs bottes et prêts pour le match retour. Cette première défaite a poussé certains cadres de l’équipe adverse de rompre leur contrat sans attendre le début du mercato. Le temps de préparation risque d’être long.
En fin, comme le dirait l’autre, la victoire est collective mais la défaite est individuelle. Le coach Alpha Condé risque de se retrouver tout seul d’ici la fin du mercato d’été.