le président de l’UGDD: « aujourd’hui notre éducation meurt à petit feu »

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Depuis 2017 l’éducation guinéenne est confrontée à une paralysie totale.
Faute de la non compréhension entre le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée et le gouvernement. Cette situation préoccupe beaucoups d’acteurs sociopolitique du pays. C’est le cas par exemple du président de l’Union guinéenne pour la démocratie et le développement ( l’UGDD ). Pour lui, l’éducation dans un pays doit être l’une des priorités d’une nation.

<< Notre éducation est vraiment malade. Vous avez vu la prolifération des universités à travers le pays. La qualité de la formation a reculé. Je ne sais pas qu’en ce moment s’il y a des efforts qui sont entrain d’être fournis. En tout cas ces efforts là ne sont pas visibles. L’année scolaire 2018 -2019 il y’a eu une longue période de grève qui n’a pas permi aux élèves d’étudier. Et cela ne fait que malheureusement impacté l’avenir du peuple. Si tu veux tuer un pays, il faut tuer son éducation. Et aujourd’hui notre éducation meurt à petit feu >> a déploré Pepe Francis Haba.

C’est pourquoi il lance un appel aux syndicats et aux autorités, de tomber d’accord, pour que les enfants puis aller à l’école, apprendre pour le peu du temps qui reste.

Le president de l’Union guinéenne pour la démocratie et le développement, ne reste sans mettre l’accent sur l’éducation au niveau de l’intérieur du pays.

<< Il y’a des villages entiers qui ne connaissent pas d’enseignants. Vous allez trouver une école primaire avec six classes il n’ont que deux ou trois enseignants. Vous trouverez que deux enseignants s’occupent de deux classes >>, ajoute t-il.

<< Il faut que l’éducation revienne dans notre État, et il faut que le budget consacré à l’éducation soit sensiblement augmenté et s’aligne au standard international >>, suggère le président de l’UGDD.



Journaliste, Correspondant à Conakry