La commune de Kaloum a servi de cadre au lancement ce mercredi de la réunion de plaidoyer et de sensibilisation pour la participation des jeunes dans les instances de gouvernance locale.
Les études révèlent que les femmes et les jeunes représentent respectivement 53% et 65% de la population. Malgré ce fort potentiel démographique, cette catégorie de la société est souvent mise à l’écart dans les prises de décisions pour accéder aux postes de responsabilité.
Cette réunion pose le problème et tente d’apporter des solutions.
Pour Aminata Touré, maire de Kaloum « Nous devons encourager et féliciter ces jeunes qui ont pensé à faire ce plaidoyer. Nous avons besoin de paix dans ce pays mais nous avons aussi besoin de mains fortes qui est la jeunesse ».
Sur les 38 communes urbaines du pays, seule la commune de Kaloum est dirigée par une femme. Une situation qui préoccupe les acteurs de la société civile « Dans 18 localités où nous avons réussi à faire des enquêtes, ils nous ont fait comprendre que les jeunes sont sous représentés », déplore Sékou Doré coordinateur du RAJGUI (Réseau Afrique Jeunesse Guinée).
Cette campagne nationale de plaidoyer s’étendra sur un mois et touchera 18 villes de l’intérieur du pays et les 05 communes de la capitale.
