Lorsque dans certains pays, l’éducation est bafouée, dans d’autres on trouve des voies et moyens pour performer le système éducatif, car, il est garant de tout développement.
Hier Mercredi, lors d’une allocation dans un campus universitaire, le président libérien George Weah a déclaré « libres du droit d’inscription » tous les étudiants du premier cycle des universités publiques.
« Au nom du peuple libérien et de mon gouvernement, je déclare libre de droits d’inscription l’Université du Liberia pour les étudiants du premier cycle, ainsi que pour ceux de toutes les autres universités publiques au Liberia », a déclaré l’ex attaquant du PSG et du Milan AC Georges Weah, lors d’une cérémonie à Monrovia dans un campus universitaire.
Pour le président, cette décision s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions d’études. Dans la mesure où il a été alerté par les responsables des universités publiques « par les difficultés rencontrées par les étudiants. Dues à la chute du dollar libérien face au dollar américain, les deux monnaies légales dans le pays. 8 000 étudiants incapables de poursuivre leurs études »
« Les étudiants m’ont dit que les frais d’inscription avaient augmenté. La direction m’a affirmé que ce n’était pas le cas, mais qu’à cause de la chute du dollar libérien, les montants payés en monnaie locale ont augmenté », a-t-il expliqué. Pourtant, le pays est confronté depuis plusieurs mois à une forte inflation.
Selon le journal jeune Afrique, sur les 20.000 étudiants qui ont fait les démarches pour s’inscrire dans les universités, seulement 10.000 assisteraient au cours, dont 5000 seraient boursiers. Les autres étudiants (8 000) n’arrivent pas à suivre les cours, faute de moyens financiers ou d’aides.
Pour terminer, le président ajoute que « l’incapacité des jeunes à poursuivre des études a un impact négatif sur leur capacité à jouer un rôle positif dans le développement du pays ».
Ces déclarations réjouissent des milliers d’étudiants du pays. A travers cette décision, le gouvernement libérien entend donner un nouveau souffle au système éducatif au niveau de l’enseignement supérieur. Car, comme le dit Jules Ferry « c’est de l’instruction que naît la grandeur des nations »
Source AFP