Ces derniers temps la guinée a connu des violences à caractères ethniques, communautaires. C’est ce qui a interpellé plusieurs observateurs et analystes de la vie politique guinéenne.
Pour Aboubacar Mandela Camara Sociologue, l’origine de ces violences est ordre social, familial et administratif.
<<Les principaux responsables des violences en guinée sont nos différentes familles respectives .Dès à base âge on inculte l’esprit de rejet de l’autre chez l’enfant. Lorsqu’en tant que père, mère de famille, vous passez toute la journée à critiquer, à maudire, a diffamer les autres qui ne sont pas votre communauté, de votre ethnie devant les enfants, l’enfant capte cela, il grandi avec ça, et il se comportera ainsi dans la société. Parce-que il y’a un lien entre l’éducation reçue et la conduite de l’enfant dans la société>>, a indiqué Aboubacar Mandela Camara avant d’ajouter ceci:
<<Les discours politique ne sont pas de discours rassembleurs, il va falloir que les discours politiques changent dans les QG, dire que nous aussi, nous devons nous lever pour lutter pour notre propre survie. Ces genres de discours ne sont pas bon pour un pays>>, déplore le sociologue.
<<L’administration a également sa part de responsabilité dans les violences sociales dans ce pays. Nous avons constaté qu’en Guinée, généralement lorsque x vient au pouvoir, il nomme les gens non pas en fonction de leur compétence, de leur qualité, mais en fonction de leur appartenance ethnique. C’est frustrant, c’est ce qu’on appelle l’injustice sociale, et cette injustice engendre la frustration. C’est pourquoi si on dit grève des enseignants, même les menuisiers, les mécaniciens grèvent aussi parce qu’ils sont frustrés. Ils veulent extérioriser leur colère>>, a t-il conclu.
