Qui succédera à Alpha Condé ? Des révélations troublantes

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Depuis 2010 La Guinée est dirigée par  Alpha Condé, sur la base de la constitution, il ne sera pas candidat en 2020. Selon l’article 27 de notre constitution :

– Le président de la République est élu au suffrage universel direct.

– La durée de son mandat est de cinq ans, renouvelable une fois.

– En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, consécutifs ou non.

Depuis une déclaration à la presse en Mai 2016 «  Personne, je dis bien personne, ne me dira ce qu’il faut faire, excepté le peuple de Guinée. Je ne rentrerai pas dans ce débat de limitation des mandats ». La succession de Condé devient un éternel débat. Et depuis le locateur de Sekhoutouréya est muet sur cette question. Pourtant, « qui ne dit rien consens »

Par ailleurs, en se référant à cette disposition juridique, en 2020  une nouvelle bataille pour la conquête du pouvoir se dessine, en ce sens que le champ électoral ne connaîtra pas de président sortant. Et depuis il y a une guerre de positionnement au niveau de tous les pans  de la vie politique, mais surtout dans le camp présidentiel.

En plus de cela, d’autres sites ont déjà mené des enquêtes pour tenter de répondre à cette question. Le site Guinée Direct Infos s’est saisi de ce dossier et a mené des enquêtes sur deux terrains différents : le terrain politique en interrogeant des spécialistes et des observateurs de la vie politique guinéenne, et le terrain des esprits en consultant deux  joueuses de cauris.

Pour le politologue Demba  Badj Sané proche d’Abdoulaye Wade et spécialiste de l’Afrique de l’ouest, la situation politique de la Guinée serait très complexe. Toutefois, il est ferme sur le fait qu’Alpha condé ne changerait pas la constitution en 2020.

« Connaissant le parcours de l’homme, il ne changerait pas la constitution pour briguer un troisième mandat, même si certains signes laissent penser le contraire. Au regard de ce qui se passe autour de lui, c’est-à-dire en Côte d’Ivoire au Mali, au Sénégal et récemment au Liberia, il serait contraint de respecter la constitution. Cependant, le scénario le plus plausible, est qu’on n’organise pas les élections en 2020, Alpha peut tout faire pour prolonger son mandat jusqu’en 2022 voire 2023. Ça, c’est une possibilité à ne pas exclure.  Mais je pense que le peuple de Guinée, que je connais bien est suffisamment mur pour répondre aux différentes questions relatives aux mandats, vu que les balises sont solides pour tout changement. » Pour cet analyste, Alpha Condé serait prêt à donner le pouvoir aux militaires que de le laisser dans la main de ses opposants actuels.

En plus de ce point de vue, nos équipes ont contacté deux joyeuses de cauris, l’une se trouvant à Koufin dans la préfecture de Boké et l’autre à Koba Tatena dans la préfecture de Dubreka.

Pour la première dénommée Fatou Gneli, le successeur de Condé serait un Homme de la Basse côte, mais pas de l’ethnie soussou, il serait de grande taille et de teint noir. Elle continue ses révélations en disant que pour l’instant cet homme vit dans l’anonymat total, mais qu’il serait connu pendant les six derniers mois de la fin du règne de Condé.

Pour la deuxième joueuse, le successeur d’Alpha Condé ne vit pas actuellement en Guinée, elle soutient aussi que cet homme serait de labé sangni( Basse Guinée), et a deux épouses dont l’une d’origine étrangère.

En somme, ces avis au-delà de la personne qui succédera  Condé, démontrent que l’année 2020 serait une année électorale agitée, ce qui rend perplexe beaucoup d’observateurs de la vie politique guinéenne.



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